Bien que de plus en plus de noms féminins émergent sur la scène électronique, à l’image d’Anetha ou encore d’Amelie Lens, les femmes restent une minorité dans ce domaine. En effet, elles ont du mal à s’intégrer et à montrer leur talent du fait de la domination masculine. Et pourtant de nombreuses femmes ont participé à l’émergence de la musique électronique à l’image de Björk.
Boiler room à Amsterdam d’Anetha : https://youtu.be/Lg0Mkj4D9xo
Le documentaire Underplayed illustre bien ces inégalités hommes-femmes par des chiffres marquants : en 2019, seulement 5 femmes figuraient dans le classement des 100 meilleurs Djs monodies ou encore, le pourcentage annuel de femmes Djs dans les 150 meilleurs clubs est de seulement 6%. Du fait de ces inégalités, le média Resident Advisor a d’ailleurs arrêté de réaliser son classement des meilleurs djs, puisque les femmes y étaient trop peu représentées.
Cependant, il faut souligner les efforts de parité réalisés, les choses changent et évoluent. De nombreux organismes et artistes luttent pour parvenir à cette égalité hommes-femmes dans l’industrie musicale, comme notamment Shesaid.so, un réseau mondial de femmes qui travaillent dans l’industrie musicale. Ce réseau vise à mettre en relation les femmes du monde de la musique afin de se soutenir dans ce milieu masculin.
Leur site internet : https://www.shesaid.so/
Les festivals, eux aussi, luttent pour cette parité en proposant des line-ups de plus en plus féminins, à l’image du festival Nuits Sonores qui avaient ouvert ses festivités avec une soirée uniquement féminine en 2013. Et si, finalement être une femme pouvait être un atout pour se faire une place sur la scène électronique, à l’image de Charlotte de Witte qui connait un large succès, avec plus de 230k abonnées sur SoundCloud, depuis qu’elle s’est présentée sous son nom féminin (son premier nom de scène était Raving George).
Charlotte de Witte - Sgadi Li Mi : https://youtu.be/d8c0t3iIn0o
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